Les preworkout sont ils réellement dangereux ?

Il est important pour nous de faire le point sur les dangers potentiels des boosters. Le marché des compléments de preworkout ne cesse de se développer, répondant à la demande croissante des sportifs de fitness et de musculation souhaitant améliorer leurs performances durant leurs séances de musculation.

Ces produits promettent d'augmenter l'énergie, la force et la concentration lors des entraînements. Mais qu'en est-il réellement sur la santé ? Les pré-workout présentent-ils un réel danger ? Explorons, les différents aspects liés à l'utilisation de ces boosters, ainsi que les erreurs à éviter et les effets secondaires potentiels.

Effets secondaires possibles des preworkout ?

La plupart des formules de preworkout contiennent une combinaison d'ingrédients tels que la caféine, la créatine, la beta-alanine, la L-arginine et d'autres stimulants. Certaines substances présentes dans ces suppléments peuvent en effet apporter des bénéfices aux sportifs, en particulier en termes d'énergie et de vasodilatation (dilatation des vaisseaux sanguins).

Caféine

La caféine est un ingrédient couramment utilisé dans les pre-workout pour booster l'énergie et la concentration. Cependant, une consommation excessive de caféine peut provoquer divers effets secondaires, notamment :

• palpitations cardiaques,
• maux de tête,
• anxiété,
• nervosité.

L-Arginine

La L-Arginine est un acide aminé qui favorise la production d'oxyde nitrique (NO), permettant ainsi une meilleure vasodilatation. Certains pré-workout contiennent des doses très élevées de L-Arginine ou de dérivés du NO, ce qui peut causer des effets secondaires tels que :

• maux de tête,
• diarrhées

La beta-alanine

Un effet secondaire commun de la bêta-alanine est une sensation de picotement ou de fourmillement sur la peau, médicalement connu sous le nom de paresthésie. Cette sensation est généralement ressentie sur le visage, le cou et le dos des mains, et bien qu'elle puisse être surprenante, elle est inoffensive.

Ces picotements sont provoqués par l'activation des récepteurs de la peau et sont temporaires. Certains utilisateurs considèrent cette sensation comme un indicateur que la bêta-alanine commence à agir, tandis que d'autres la trouvent inconfortable. Malgré cela, la bêta-alanine est appréciée pour son rôle dans l'amélioration de l'endurance musculaire et la réduction de la fatigue permettant aux athlètes de s'entraîner plus intensément et plus longtemps.

Erreurs à éviter lors de l'utilisation de booster

Afin de limiter les risques pour la santé liés à l'utilisation de preworkout, plusieurs erreurs sont à éviter :

1. Surdosage : il est important de respecter la posologie indiquée par le fabricant, afin de ne pas augmenter les risques d'effets secondaires.
2. Timing : consommer son preworkout trop près de l'entraînement peut entraîner une baisse de performance due à une digestion incomplète du produit. Le système digestif puise de l'énergie. Il est conseillé de le prendre entre 30 minutes et 1 heure avant l'effort.
3. Cyclage : pour éviter l'accoutumance aux stimulants et maintenir leur efficacité, il est recommandé de faire une pause dans la consommation de preworkout chaque 4 à 6 semaines environ.
4. Jeûne : prendre un preworkout à jeun peut accentuer ses effets secondaires. Il est donc préférable de le consommer après un léger repas.

Les risques liés aux preworkout non contrôlés

Chez Dravel, nous ne commercialisons pas de booster hors législation française. Nous prenons soin de regarder la composition et les valeurs nutritives afin qu'elles ne dépassent pas les recommandations.

Certaines formules de preworkout disponibles sur le marché ne sont pas suffisamment étudiées et contrôlées, mettant ainsi en danger la santé des consommateurs. Nous sommes d'avis que des taux supérieurs à 200mg de caféine ne sont pas nécessaires pour performer à la salle.

Une tendance dangereuse consiste notamment à consommer des poudres hyper-concentrées en stimulants. Selon des chercheurs américains, cette pratique expose les sportifs à des risques réels, pouvant aller jusqu'à l'accident cardiaque ou le décès dans les cas les plus graves.